Alex Harvey: fondeur extrême!

Bien qu’Alex Harvey, 24 ans,  passe huit mois par an en compétitions et camps d’entraînement à l’étranger, le célèbre fondeur ne résiste jamais longtemps à l’envie de revenir au bercail.

Extrait du reportage « Deux hommes et un cousin », publié dans le magazine CHIC de l’automne-hiver 2012.

Petit, Alex Harvey se souvient d’avoir usé ses semelles sur les pavés des rues étroites du Vieux-Québec. « On adorait se rendre Place d’Armes. Pour nous qui vivions en banlieue, venir à Québec représentait un événement », se souvient le jeune athlète. La ville est pourtant vite devenue le terrain de jeu du jeune homme qui, dès l’âge de 5 ans, participe à sa première compétition de ski de fond sur les plaines d’Abraham. Entre la glisse au Mont-Sainte-Anne, les pique-niques aux Chutes Montmorency et la course sur les plaines, les souvenirs d’Alex se dessinent sur fond de grands espaces. « À Québec, on peut facilement faire du sport en plein centre-ville. C’est génial », s’enthousiasme Alex Harvey, mentionnant au passage son plus grand regret, celui de rater chaque année le célèbre Red Bull Crashed Ice, championnat de patin extrême au cœur du Vieux-Québec. En décembre prochain, il participera à la toute première Coupe du Monde de ski de fond dont le parcours spectaculaire passera sur la colline parlementaire. Ce parcours n’est pas sans lui rappeler celui de Stockholm où se tient chaque année une compétition de même envergure autour du Palais royal. « C’est une belle façon d’amener la montagne à la ville. Les boucles te permettent une proximité avec les gens qui te refilent leur énergie».

De l’énergie, Québec en a à revendre. « Sa réputation de ville festive a depuis longtemps traversé les océans », soutient fièrement le fondeur-élite, soutenant que peu de villes au monde possèdent cet esprit de sport extrême. Que l’on pense à la Coupe du monde de ski de fond, au Red Bull Crashed Ice ou au Championnat du monde de snowboard dont l’épreuve de big air se tient en plein centre-ville sous les bretelles d’une autoroute, on peut dire que le pari est gagné pour faire de Québec une destination sportive qui ne manque pas de cran.

IL AIME

Quartier Nouvo St-Roch

Une belle fusion entre l’ancien et le contemporain avec ses restos branchés et ses boutiques éclectiques.

Resto Le Cercle

Pour l’ambiance et le menu découvertes à partager avec les amis, les arrivages-fraîcheurs et plein de féculents dans les assiettes!

Café Le Nektar

Pour sa grande variété de thés et cafés, chauds ou glacés, dont des infusions à froid, ses préférées.

La bougeotte?

Les plaines d’Abraham : pour sa piste de ski de fond en boucle en plein cœur de la ville.

La Forêt Montmorency : pour la neige, 10 jours avant tout le monde, à 900 mètres d’altitude.

Le Parc des Moustiques : parce qu’il est un peu chauvin et que c’est là où il a grandi, à coté du Mont-Sainte-Anne.

Ses essentiels de voyage

Son portable : pour chatter, twitter et facebooker avec famille et amis, se divertir en avion ou écouter des films dans sa chambre d’hôtel.

Ses écouteurs : pour se couper du monde et pour combattre le décalage horaire.

Sa boîte à lunettes : pour ne pas se priver de sa collection de lunettes et verres fumés, dans tous les modèles et de toutes les couleurs.

Où il se voit dans 10 ans?

À Québec, avocat en droit international ou corporatif. Avec toujours une place pour le sport, les enfants sur les talons.

Publié le : 14 novembre 2012 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , | 0 commentaire »

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