La luge ou la glisse réinventée

lugeJouer fessier ? Oubliez ça. Au Massif de Charlevoix, la glisse est une activité qui se pratique en luge, à 60 km à l’heure sur 7,5 kilomètres de piste descendant en méandres jusqu’au fleuve. Ne cherchez plus : c’est l’activité la plus rassembleuse qui soit ! 

 Il y a longtemps qu’on voulait s’offrir un trip de gang dans Charlevoix. Avec les parents, quelques cousins et nos enfants, on a entassé trois générations de Laberge dans trois véhicules avant de prendre la direction des montagnes. À une heure de Québec – près de quatre si vous venez de Montréal – c’est là que le gros fun blanc a commencé.

À destination, on a posé bagage dans un chalet loué où l’espace est au rendez-vous, dehors comme dedans. Entasser douze personnes dans le même endroit sans se piler sur les pieds ? Plutôt facile aux Sommets Charlevoix.  Ce qui nous a attiré du Massif ? D’abord la neige. Ici, ça tombe à plein ciel de façon spectaculaire. Ce qui fait que pour le ski, c’est le paradis. Comme c’est pas tout le monde dans la famille qui a les talents de Jean-Luc Brassard, on a opté pour une activité de groupe qui a fait l’unanimité : la luge. Nos réservations faites depuis longtemps, arrive enfin le jour J.

Ludique et hallucinant ! L’aventure commence au chalet du sommet, dans la chenillette où prennent place les participants. L’ambiance est déjà des plus fébriles. Ça rigole fort, quoique les moins aventureux rient jaune un peu. En arrivant au sommet de la piste de luge – où la vue est à couper le souffle –  ils seront toutefois sécurisés par des moniteurs chevronnés qui expliquent à la fois quoi faire et comment faire pour que le plaisir soit au rendez-vous. Et du plaisir, on n’en avait pas anticipé autant.

Après les instructions de base, nous voilà prêts à descendre. Ça commence lentement…on sent bien que la plupart ne sont pas encore prêts à lever le pied tout à fait. On se toise du regard, on prend un peu de vitesse et voilà qu’on se lâche, profitant de chaque méandre pour glousser de plaisir. À mi-chemin, on s’arrête le temps de reprendre son souffle – d’avoir trop ri  – et profiter d’un bon chocolat chaud avant la deuxième partie de la virée qui mène au chalet de la base, quelques kilomètres plus bas, le fleuve droit devant.

Nous voilà repartis de plus belle. On sent que ça va plus vite car on est maintenant plus confiants. On tire des balles de neige à ceux qui dépassent sur la droite, on zigzague un peu pour atténuer la vitesse pendant que certains – moins attentifs ou plus téméraires -  finissent tête première dans les ballots de foin. Si on a aimé ça ? Après deux heures, on avait qu’une envie : recommencer ! Une chose est sûre, cette journée-là est gravée dans la mémoire collective des Laberge pour toujours.

 - publié sur le blogue des Sommets Charlevoix.

Publié le : 11 février 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

La pura vida

Puerto Morelos est un ancien petit village de pêcheurs du côté de la péninsule du Yucatan, au tout début de Quintana Roo. C’est aussi le début de la Riviera Maya, heureusement juste avant que ne débute l’alignement spectaculaire de ces trop nombreux tout inclus qui polluent littéralement le paysage de la côte est mexicaine. C’est la destination que j’ai choisie – en mode autonome – pour aller débuter 2017 au soleil.

Le charme d’une location décentrée

Bien que le village ait conservé un certain charme, on ne tombe pas en extase devant l’architecture des maisonnettes entourant le zocalo. Ici, pas beaucoup de couleurs et déjà un peu trop d’américanisation dans les échoppes attrape-touristes du quadrilatère. Heureusement qu’il y a le Pier, la tour penchée et la malecon (jetée) où les familles mexicaines se rassemblent du matin au soir, piquant une tête dans la mer des Caraibes entre deux gorgées de Sol. Les petits bateaux de pêche y sont nombreux à vous offrir la virée vers le récif de corail (le deuxième plus grand au monde) dont on aperçoit au large la lame d’écume. Sur le quai, les locaux pêchent le moharra, le tad-xic (en maya), le mulet ou le tilapia. Côté plage, on préférera définitivement celles de Tulum, plus au sud, ou celles de Mahuahal, encore plus bas.

Ce que j’ai aimé ? Avoir loué une propriété privée légèrement décentrée avec piscine, hamacs et tout ce qu’il faut pour relaxer – y compris chef et massothérapeute à domicile – , tout ça à quelques coups de pédale du village, vélos fournis. La Casa Noella était l’endroit parfait pour un petit farniente après la frénésie du temps des Fêtes. Située directement sur la plage, la maison offre tout le confort nécessaire en plus de vues splendides sur des levers de soleil spectaculaires.  Les maisons  (il y en a 4) sont gérées par Michel, un québécois fort sympathique et avenant. Notre casa était définitivement the best. (La suite en cliquant sur le lien suivant).

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Publié le : 10 février 2017 | Auteur: | Catégories : Carnets de voyage, Éditorial | Tags: , , , , , , | 0 commentaire »

Oyez les cousins !

quebeclemagJ’adore mon Québec et il me le rend bien. Depuis quatre ans, j’ai le plaisir de vendre mon pays (sic) à mes cousins français. Grâce aux Éditions Néopol – qui publient aussi  Le Petit Futé et le Guide Gault & Millau – j’ai la chance de prêter ma plume à un magazine extra publié 4x par an en France. Les « mordus » de la Belle Province en mangent. On y découvre le meilleur du Québec en textes et en images, saison par saison. Au programme : actualités, découvertes touristiques et culturelles, expériences de plein air, visites guidées de villes et de régions, rencontres avec des créateurs, découverte du patrimoine, des saveurs et du savoir-faire, propositions d’escapades et j’en passe.De la bouillonnante métropole montréalaise au Grand Nord des Inuits, on voyage de coups de cœur en coups de foudre au coeur de la diversité.

Plusieurs me demandent s’il est possible de mettre la main sur cette publication ici au Québec. Il est effectivement possible de le retrouver en kiosque dans les grands centres urbains. C’est justement après l’avoir vu en kiosque dans une épicerie du Nouvo St-Roch (à Québec) que mon aventure dans ses pages a commencé. Je l’ai aimé. Je l’ai acheté. Et je les ai contacté comme on lance une bouteille à la mer.

Voilà la preuve que faire l’effort d’aller au bout de chacun de ses rêves, c’est toujours payant.

Publié le : 2 février 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »