Derrière toute fashionista il y a ….

 

À Québec, la marque Simons fait partie de l’ADN de toute fashionista qui se respecte. C’est pourtant avec beaucoup d’humilité que Peter Simons poursuit aujourd’hui l’aventure familiale dont la première page s’écrit sur les pavés de la vieille cité.

Extrait du reportage « Deux hommes et un cousin », publié dans le magazine CHIC de l’automne-hiver 2012.

De son bureau de la Côte de la Fabrique où il se rend à pied tous les matins, Peter Simons profite d’une vue imprenable sur la marina du Vieux-Port et le Moulin à Images où Robert Lepage s’amuse à des projections farfelues sur les silos  de la Bunge. C’est ici, entre les murs de cet immeuble cossu du Vieux-Québec, que la famille Simons ouvrait son premier magasin en 1842. L’homme habite à deux pas. C’est là qu’il élève ses enfants, entre le bruit des calèches et le silence des remparts. «J’ai l’impression chaque jour de me glisser dans le berceau du monde », s’enthousiasme Peter Simons. « Ici, la beauté est partout et le fleuve, toujours à proximité ».

Savoir s’entourer de beauté semble faire partie de la marque de commerce des Simons. « Quand je me promène du côté de la Terrasse Dufferin, je pense à mes tantes américaines qui, en décembre de chaque année, venaient nous visiter. On allait skier sur les plaines ou glisser au Château Frontenac et on s’arrêtait rue Couillard pour manger un gros sous-marin ». Peter Simons a toujours cette fibre sensible qui le fait « acheter local ». « La santé d’un quartier historique passe par la capacité des gens qui l’habitent à entretenir des relations commerciales les uns avec les autres »,  Ainsi, peut-on l’apercevoir chez Paillard rue Saint-Jean où il achète ses chocolatines ou prendre le funiculaire pour descendre le Cap Diamant et souper avec les amis dans le décor intimiste d’un resto du Quartier Petit-Champlain.

Peu importe la saison, Peter Simons adore jouer dehors. L’hiver, on le retrouve sur les pentes de ski, à son camp de pêche ­­pour les virées en raquette ou à l’Ile d’Orléans où il aime se réfugier. Serait-ce son amour pour l’eau qui l’a fait craquer pour la fontaine de Tourny ? « J’étais dans le quartier Saint-Ouen à Paris et je faisais les brocanteurs quand je suis tombée sur elle. J’ai tout de suite eu l’idée de l’offrir à Québec pour son 400e anniversaire. C’est notre façon de redonner aux gens de Québec à qui la famille Simons doit une grande partie de son succès ».

Peter Simons voyage beaucoup et s’enorgueillit de l’image de Québec à l’étranger. « Pour qu’une ville soit belle, il faut que les gens en soient fiers», estime l’homme d’affaires qui a basé le concept Simons sur l’art de recevoir. « Chez nous, on veut que les gens soient heureux. C’est comme ça qu’on a créé une véritable relation avec eux et c’est pour ça qu’ils reviennent ».  La même formule s’applique à la ville de Québec. C’est certainement pourquoi la famille Simons, l’une des plus grandes familles anglophones de Québec, a choisi d’y demeurer, et les touristes, d’y revenir le plus souvent possible.

IL AIME :

Le Lapin Sauté, rue Petit-Champlain, les soirs d’hiver. Intime et chaleureux.

Le SSS, rue Saint-Paul, pour le tartare de saumon.

Chez Paillard, rue Saint-Jean, pour le côté convivial, les tables à partager et les rencontres inopinées.

L’Ile d’Orléans, pour le silence et les nuits étoilées.

Publié le : 14 novembre 2012 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , | 0 commentaire »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

* Copy This Password *

* Type Or Paste Password Here *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>