Mielleuse aventure !
 
                  
Anne-Virginie Schmidt partage la passion du miel avec son amoureux pour qui elle quitte la vie urbaine à l’âge de 24 ans. Seize ans plus tard, leur amour n’a d’égal que le souci qu’ils mettent à prendre soin de leurs abeilles et à développer la culture du miel au Québec.
L’aventure d’Anne-Virginie débute sous le signe de l’amitié. « J’habitais en ville. Anicet vivait à Ferme-Neuve. Je travaillais dans une tour et lui sur la ferme familiale. Notre rencontre fut celle de la modernité et de la rusticité », rigole Anne-Virginie. Voilà que la magie opère. Pour couronner cette rencontre épique, une série télé – La classe ouvrière - en a fait des rocks stars de l’apiculture.
Modernité et rusticité Au nord de Mont-Tremblant, Miels d’Anicet possède plus de 1 200 ruches. C’est sur leur ferme écoresponsable des Hautes-Laurentides que les deux complices mettent à profit l’enseignement des parents d’Anicet, apiculteurs de métier. Anne-Virginie voit au développement de la marque pendant que son homme poursuit sa spécialisation en élevage de reines. Saviez-vous que seulement 1% des apiculteurs dans le monde sont aussi éleveurs de reines abeilles ?
Leur expertise unique est aujourd’hui reconnue à travers le monde y compris auprès des jeunes chefs qui utilisent leurs produits en cuisine. « Nous avons su profiter du savoir-faire familial et notre discours porteur a fait le reste ». Aujourd’hui, ces fous des abeilles emploient plus de trente employés, produisent du miel et le transforment. « On a même une ligne de produits pour le corps ».
Et si le Québec n’était pas qu’une affaire de sirop d’érable ? Fiers représentants de l’avancée du Québec en matière de miel, le couple pollinise le monde de leur savoir en participant régulièrement à d’importants congrès d’apiculteurs à travers le monde. Prochain départ ? La Tunisie.
www.mielsdanicet.com
Cet article a été publié sur le blogue de Univers de Couleurs Beauti-Tone (Home Hardware), le 20 juin 2017, section Coup de coeur des gens d’ici.

  
 
J’habite près de Bromont. Je ne suis pas une joueuse de golf et non, je ne connaissais pas le Club Royal Bromont jusqu’à ce que le Gault et Millau m’envoie en « mission » à la table du Cellier du Roi, le resto gastronomique signé Jérome Ferrer. C’est face au 18e trou et devant la belle verte du mont Shefford que j’ai dégusté un grand pan de ciel bleu.