Le vent l’emportera!
Il faut bien un début à tout ! Voilà qu’une première tempête nous plonge tête première dans l’hiver. Déjà plusieurs dizaines de centimètres d’or blanc s’accumulent sur ce qui restait de feuilles aux couleurs cramoisies laissées en plan aux derniers jours de l’automne. Fort d’un sentiment de déjà vu, c’est encore une fois le temps d’enfiler les gants, d’enfoncer le bonnet et d’aller faire faire trois tours à son foulard sous les bourrasques de vent. L’appel de la pelle ? J’en arrive! Je ne sais pas pour vous mais chaque fois, revenir de jouer dehors a des parfums d’enfance! Le bonnet de laine qui schlingue, les bottes qui font des ronds dans l’eau sur le plancher de bois, le nez qui coule et juste l’envie d’un bon chocolat chaud. C’est à ce moment que je savoure le bonheur d’être pigiste, celui de pouvoir rester chez soi les jours de tempête, comme au temps des écoles qui ferment et des devoirs saute-mouton. Comme dans Passez Go et Récoltez zéro $…Partons la mijoteuse, sortons les jeux de société et permettons-nous d’avoir encore 10 ans!