Fantômes d’amour

La nouvelle édition du magazine La Vie de Château est maintenant disponible. Comme à chaque numéro, l’encre de ma plume teinte les pages d’un couvert à l’autre. Que de personnages intéressants ce magazine m’aura-t-il permis de rencontrer!  Cette fois, Geneviève Borne en avait long à raconter sur ses fantômes d’amour. Native de Québec et fascinée par Hitchcock, Grace Kelly et Winston Churchill, on la suit entre les murs et sur les toits du Château de son enfance.  Pour en savoir plus, consultez mon reportage en page  61 ou faites un saut du côté de la vidéo du making of  de la session photo disponible en cliquant ici.

Le magazine regorge d’idées de cadeaux, de recettes et de sorties pour le temps des Fêtes. À lire absolument:  un reportage mettant en lumière le talent d’artistes d’ici (le peintre Jean Gaudreau, le sculpteur Olivier Martineau et la photographe Brigitte Thériault) à qui on a confié les cuivres anciens du toit du château pour en faire de véritables oeuvres d’art.

Le magazine complet peut être lu en ligne ou en vous abonnant ici.

Rédactrice en chef: Diane Laberge

Éditeur de marque: YQB Média

Photographie de la page couverture: Alexandre Deslauriers

L’accent du Sud

Le sud de la France me fait craquer.  La lumière y est  différente et les ciels, jamais longtemps habillés de gris.  Atmosphérique le Sud de la France? Sans aucun doute. Je rentre d’un périple sur ses routes  bordées de platanes, à fréquenter les marchés et brocantes de cités médiévales, à randonner le long des gorges et cascades, à me gaver d’histoire…et de fromages au lait cru.

Mon périple commence à Marseille, le temps de constater l’énorme chantier de la ville qui s’active, vitesse grand V, afin de recevoir le titre de Capitale européenne de la culture 2013. Déjà chaotique en tant normal, imaginez le brouhaha. Les transformations sont visibles particulièrement sur son front de mer – au nord du Vieux-Port – qui devient dorénavant piéton offrant ainsi une alternative des plus intéressantes à la traditionnelle promenade sur « La Canebière ».  Déjà fiers de leur ville, les Marseillais ont le torse plus bombé que jamais. J’ai déjà dit que j’adorais Marseille? Je vous raconterai pourquoi dans un autre billet.

Le temps d’un voyage-éclair à bord du TER (train régional), me voilà qui débarque sur le quai de la gare de Nîmes que je découvre pour la première fois. Surnommée  la ville avec un accent,  j’aime croire qu’il puisse s’agir ici de  l’accent chantant des films de Pagnol que je trouve personnellement  irrésistible! Tout comme les gens du Sud, dois-je avouer.

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L’Hôtel La Ferme: urbain et enraciné

Je voulais l’essayer avant d’en parler. C’est fait! J’ai dormi au coeur du nouvel environnement de l’Hôtel La Ferme à Baie-Saint-Paul (Charlevoix). Que du bonheur!

On le définit avec justesse comme le plus urbain des hôtels de campagne.  Avec ses lignes ultra contemporaines, ses espaces ouverts permettant d’apprécier la cuisine des chefs autant que les vues extraordinaires sur le paysage, l’endroit fait aussi de subtils et jolis clins d’oeil au passé agricole du lieu.  Ancienne ferme de bois (la plus grande au Canada), ravagée par le feu en 2007, l’Hôtel La Ferme inclut dans son décor de multiples objets appartenant au patrimoine de Charlevoix: vieilles caisses de lait en bois de la Laiterie Charlevoix, tapisserie faite à partir de papiers d’emballage de beurre encollés,  photos d’archives noir et blanc…tout est là pour donner la petite touche de rusticité nécessaire à mettre un peu de chaleur dans un décor ultra-design où les artistes de la région apposent aussi leur signature.

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Nouvo St-Roch: mode d’emploi

Voilà que le Nouvo St-Roch se révèle à moi : urbain, jeune et actuel avec juste ce qu’il faut de relents trash pour piquer ma curiosité.  Outrageusement éclectique, le Nouvo St-Roch me plaît!

Ce plus ancien faubourg de Québec mérite d’être découvert de façon gloutonne.  À petits pas et à grosses bouchées. En peu de temps, j’ai tracé mes repères, créé mes circuits et sympathisé avec mes nouveaux voisins. Côté coups de coeur, je pourrais bien sûr vous parler du Cercle ou du Clocher Penché; ou encore du mobilier organique façon Artemano ou de son gentil voisin, Déjà Vu, qui offre une seconde vie au mobilier art déco. Je préfère plutôt m’attarder sur de nouvelles découvertes.  Allons-y!

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Le Québec au plus près!

J’adore l’odeur de l’encre fraîche sur le papier. Ca me rappelle mes premières journées de classe, le nez dans les livres neufs, un parfum qui trop souvent s’envole dans le cyberespace.   Bien que plusieurs offices de tourisme exploitent à merveille le web et les médias sociaux , plusieurs d’entre eux croient aussi – et beaucoup – au magazine pour bâtir la notoriété de leur destination..  Pour sa fréquence de lecture, pour le nombre de mains entre lesquelles il passe, pour le bonheur que l’on a à y revenir encore et encore, à son rythme ou en commençant par la fin …..et pour l’odeur irrésistible du papier, bien sûr!

Voilà la nouvelle édition du magazine Québec Authentique fraîchement sorti de presse. Ils seront nombreux les cousins Français à y mettre le nez cet hiver. Conçu principalement pour la clientèle outre-mer, le magazine met en valeur la richesse du terroir et des grands espaces d’une région considérée comme l’un des secrets les mieux gardés du Québec. Dans nos pages, La Mauricie/Lanaudière se dévoile tout comme ses créateurs d’aventures qui un jour, sont eux aussi tombés sous le charme. On les découvre et on passe un bon moment, en cliquant ici. Je sais, l’odeur n’y est pas , mais c’est quand même mieux que de passer à côté d’aussi belles découvertes.

Rédactrice en chef: Diane Laberge

Éditeur: YQB Média

Haute couture signée Gauthier

On connaît le designer à l’esprit vif et à la créativité inégalée. On connaît moins son homonyme qui joue pourtant lui aussi dans le petit point et la haute couture. Depuis 10 ans, Daniel Gauthier nous tricote un projet touristique à saveur écologique, dans Charlevoix. Embuches après embuches, un défi après l’autre, l’homme semble s’être muni d’une carapace d’acier sur laquelle coulent tous les maux. Il en faudrait plus pour abattre ce visionnaire qui en a vu d’autres. N’était-il pas à la barre du Cirque du Soleil dans les années les plus difficiles de son ascension? Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’homme a la couenne dure.

J’ai eu le plaisir de signer un article sur l’approche et la vision qui gouvernent son ambitieux projet du Massif de Charlevoix.  Pendant près de 10 ans, j’ai collaboré avec lui au Cirque du Soleil. Nous sommes devenus des amis. Ainsi, dès le début de son aventure Massif, en 2002, j’étais à ses côtés. Au fil du temps, mon armure s’est fissurée et ma patience a cédé devant l’interminable chemin de croix que semblait représenter la concrétisation de ce projet d’envergure.  J’ai ainsi cédé ma place en cours de route, poursuivant toutefois mes collaborations avec le Massif à titre de pigiste. Je suis d’ailleurs la rédactrice en chef du magazine  SENS, publié deux fois par an. Et je suis toujours amie avec le grand manitou.

Au printemps dernier, le magazine CHIC me mandatait pour le rencontrer. Après avoir choisi lui-même le lieu de rencontre, le  café Kriegoff de Québec – une institution dans le quartier Montcalm – , nous voilà attablés pour l’entrevue. Le moment est fort sympa. L’homme généreux de son temps se livrera en toute confiance à une amie-journaliste qui tente de comprendre l’envers de son décor. Une chose pique encore aujourd’hui ma curiosité. Pourquoi passer 10 ans de sa vie à créer un projet en région – et nécessitant des millions de dollars – quand on pourrait naviguer sur les flots bleus de l’été sur un catamaran avec sa famille pour le reste de ses jours? Intrigués vous aussi? Je vous invite à lire l’article et les confidences de Daniel Gauthier en page 26 du magazine CHIC, en cliquant ici. Bonne lecture!

Photo de Daniel Gauthier: Louise Savoie

Éditeur CHIC: YQB Média

Charlevoix, le bleu pays

On se laissera séduire par le petit goût de bonheur qui parfume les pages du nouveau numéro de l’été du magazine SENS, fraîchement disponible.  Cette nouvelle édition pourrait bien finir de convaincre ceux qui pensaient peut-être s’offrir une petite virée dans Charlevoix cet été. En parcourant ses pages, on en apprendra  davantage sur les nouveautés du Massif de Charlevoix comme sur les activités à découvrir entre mer et montagne.

Voilà que tous les éléments du Massif de Charlevoix sont maintenant en opération avec l’ouverture tant attendue de l’Hôtel La Ferme à Baie-Saint-Paul et la liaison régulière Québec/La Malbaie à bord du Train du Massif.  On se le tient pour dit : s’offrir un souper-croisière le long du Saint-Laurent est un incontournable de l’été. A défiler ainsi devant le paysage, on  comprend pourquoi nous sommes si nombreux à avoir fait nôtre cet époustouflant coin de pays à la vaste palette de bleus. Si vous êtes vous aussi sur le point de succomber, sachez qu’il est maintenant possible de devenir propriétaire côté fleuve ou montagne, directement sur les pistes ou au pied de celles-ci.

On découvre les mots pour le dire en cliquant ici.

Rédactrice en chef:  Diane Laberge

Éditeur: YQB Média

Photographie de la couverture: Louise Savoie

Un goût de bleuet

Que connaît-on du Lac St-Jean à part le fait que ses eaux sont les plus chaudes parmi les lacs du Québec et qu’on le traverse à la nage depuis des lunes? Que sait-on du Fjord du Saguenay mis à part que ses falaises escarpées lui donnent des airs de Norvège et qu’ils sont de plus en plus nombreux à venir le pagayer en kayak de mer ou en rabaska?

Et si je vous parlais aussi de madame Louise, la pâtissière de l’Anse-Saint-Jean qui fabrique tous les jours plus de 150 tartes  que les clients de partout s’arrachent….Si je vous disais qu’il est maintenant possible d’emprunter une navette maritime pour découvrir le Fjord - du nord au sud –  comme on prend un taxi entre deux destinations……..Si je m’avançais pour affirmer qu’il n’y a pas meilleurs fromages que ceux de la famille Perron, la plus vieille famille fromagère au Québec……Si je pariais que vous ne savez pas encore que Cap Jaseux est un paradis pour Tarzans en herbe…ou qu’il y a autant de pommes de terre que de porc haché dans la traditionnelle tourtière du Lac-Saint-Jean…..Si je confirmais aussi qu’il y a au Saguenay-Lac St-Jean plus de 1 001 façons d’apprendre  via un réseau muséal composé de 18 institutions à travers tout le territoire….

Vous me direz peut-être que j’exagère. Mais sachez que le Saguenay-Lac-Saint-Jean c’est bien plus que le pays des bleuets. Ce sont  d’abord des gens au franc-parler, sympathiques, ouverts et chaleureux, curieux et généreux, qui vous feront adorer ce territoire, immensément grand, que l’on découvre en toutes saisons avec le même bonheur.  Pour un aperçu des découvertes à faire et des gens qu’il faut absolument rencontrer, on s’offre la toute nouvelle édition du magazine  IMMENSE qu’on peut lire en ligne en cliquant ici.

Rédactrice en chef: Diane Laberge

Éditeur: YQB Média

Photographie de la couverture:  Jonathan Robert

Diamant vert

Voilà que la nouvelle édition du magazine LA VIE DE CHÂTEAU est maintenant disponible.  On y souligne l’arrivée du printemps via nos chroniques mode et beauté et quelques entretiens avec des créateurs québécois dont Marie Dooley (designer) et Robert Lepage – à lire en page 61  du magazine. L’homme à qui l’on doit le projet Diamant demeure d’une simplicité désarmante  malgré tout le succès international qu’on lui connaît.  Le magazine inclut un section complète résumant tout ce qu’il ne faut pas manquer à Québec cet été! On visite aussi le jardin du chef Jean Soulard sur les toits du Château et on en apprend davantage sur le projet de rénovation de l’icône qui commence ce printemps. Avec 66 millions de dollars pour se refaire une beauté, parions que le résultat sera sensationnel. C’est ce qu’on verra en 2014.

Psitt! Rendez-vous au Château les vendredis soirs pour entendre les notes glamour de Mademoizelle Fizz.  Du jazz comme on l’aime, tout ça dans l’ambiance  rétro du Bar Saint-Laurent, là même où Churchill grillait ses énormes cigares il y a quelques décennies.  Le temps a passé mais la vue est restée la même. Pourquoi s’en priver ? Envoûtement assuré!

La Vie de Château édition printemps, à lire en ligne ici.

25 ans déjà!

De retour depuis peu dans ma ville natale, je croise toutes les semaines des visages connus et je renoue avec d’anciens collègues.  À la fin des années 70, c’est à Québec que j’ai fait mes premières armes en publicité, du temps de Publim (devenu Marketel) et de Dialogue (devenu Olive)…J’y ai même eu ma propre agence qui n’aura pas survécu à mon rêve d’exil vers la métropole.  Que suis-je devenue depuis sinon une bourlingueuse d’expérience, roulant sa bosse près de 20 ans à Montréal et près de 10 en Charlevoix, le tout entrecoupé de nombreux voyages sur tous les continents.

Le retour à Québec, c’est peut-être une façon pour moi de boucler la boucle. J’entends déjà rire ceux qui me connaissent….pour combien de temps se disent-ils tous? Qui peut répondre à ça? Je crois que l’important, c’est de suivre son intuition. Je vous expliquerai un jour, dans un autre billet, pourquoi j’aime tant Québec.

Tout ça pour dire que, il y a  plusieurs décennies, j’ai rencontré ici un gars du nom de Pierre Moreau qui supervisait alors tout le marketing des restaurants Marie-Antoinette. J’étais sa chargée de compte. Nous voilà à nouveau réunis autour d’un super beau projet: célébrer les 25 ans du Café du Monde auquel il est maintenant associé.  Qui ne se rappelle pas les soirées animées de ce resto de la rue Dalhousie où les proprios Horst Gamper et Jean Deshaie savaient si bien  »mettre la table » pour faire la fête? Le resto -  depuis 23 ans membre du Groupe Restos Plaisirs – a migré depuis au Terminal des Croisières et vient de subir une transformation côté décor, ajoutant à son menu fruits de mer, poissons frais et huîtres à longueur d’année…Vous voulez voir ce que ça donne? Jetez un oeil (et lisez surtout!) ici.  Je suis très fière de prêter ma plume à cette nouvelle association et au Groupe Restos Plaisirs, que je salue bien bas pour cet anniversaire!  25 fois bravo à toute l’équipe!