L’art intuitif de Yong Sook Kim-Lambert
Elle est née en Corée dans une famille de huit enfants. Après ses études en art à l’Université de Honk-Ik, Yong Sook Kim rencontre l’amour dans son atelier de Séoul où elle enseigne le dessin et la peinture. Un Québécois féru de littérature lui donnera les ailes avec lesquelles elle s’envolera vers le Québec. Il y a 36 ans de cela. C’est dans son atelier de Magog que Art Magazine a rencontré une artiste dont la dualité culturelle est source d’inspiration. – Texte et photos Diane Laberge
Pour Yong Sook, le Québec est son home sweet home. « J’ai passé une grande partie de ma vie de femme ici. C’est ici que sont nés mes deux enfants. Ici, que j’ai pris racine. C’est ma maison. » Dans le savant désordre de l’atelier où elle me reçoit, la théière n’est jamais bien loin. En sa compagnie, le nectar a des parfums d’aventure. Replongeant dans son enfance, Yong Sook se rappelle les petites mains habiles de sa mère. « Par souci d’économie et de recyclage, elle utilisait des retailles de vieux costumes traditionnels pour créer les couvertures de mes cartables d’écolière. La façon dont elle assemblait ses motifs créait de véritables œuvres d’art. Plus qu’une couturière, c’était une designer. »


Sculpteure et céramiste, Marie-France Bourbeau a le pouvoir d’insuffler une seconde vie à ce qui s’est éteint. Dans son atelier de West Brome, on peut sentir le feu qui anime cette artiste singulière qui puise son inspiration au coeur de ses forêts habitées. À lire l’article complet dans la nouvelle édition estivale de Art Magazine.

À Sutton, l’art est partout: en galeries comme dans les fabriques de bagels, microbrasserie locales, épiceries fines et cafés branchés où discuter culture est tout naturel. Tout ça et plus encore témoigne de la vitalité d’un village où il fait bon vivre et créer. Le plus récent numéro de Art Magazine – le magazine des arts visuels des Cantons de l’Est – met en vedette quatre artistes – au féminin – de Sutton, inspirées, inspirantes. Parmi elles, la rebelle et spontanée Vicki Tansey, une exploratrice née comme en témoigne sa façon de créer. À la fois peintre et danseuse, l’artiste multi-talents de 76 ans offre des ateliers en arts visuels depuis plus de 45 ans. L’exploration du mouvement fait partie intrinsèque de son approche unique qui invite à sortir de sa zone et à mettre aux oubliettes toute forme d’enseignement en laissant libre cours à l’improvisation.
Quand le magazine français QUÉBEC le mag m’a demandé de proposer des noms de québécois qui changent le monde dans le domaine des arts, j’ai pensé à lui. Retenez bien ce nom. Véritable touche à tout, le créateur de contenu vidéo Gabriel Coutu-Dumont est en pleine ascension. Après avoir signé des collaborations qui l’ont mené de New York à Berlin en passant par le Mexique, la France et Los Angeles, le concepteur de 40 ans se fait complice de Guy Laliberté dans l’odyssée numérique de Lune Rouge, Au-delà des Échos. Gabriel Coutu-Dumont est un artiste montréalais dont le parcours l’a rapidement amené à s’intéresser davantage au développement de formes émergentes de la créativité numérique sonore et musicale. Depuis cinq ans, il est l’un des fondateurs de Silent Partners Studio qui depuis peu a aussi un bureau satellite à Los Angeles. « 80% de nos clients sont aux États-Unis. L.A., c’est un peu comme la plaque tournante en matière d’entertainment ». Son travail est principalement basé sur la production et l’intégration vidéo pour le théâtre, l’opéra et la scène musicale. « On vient de terminer la tournée mondiale de Taylor Swift; on a collaboré à la performance de Justin Timberlake durant le Super Bowl 2018; on a aussi travaillé avec Pink, Bruno Mars, Katy Perry et plusieurs autres ». Gabriel Coutu-Dumont, un homme qui voit grand ? « Je fais aussi de la mise en scène et j’adore travailler sur des shows de théâtre à plus petite échelle, en France et au Québec. Mon univers de création est très large ». En 2019, le créateur d’atmosphères signe la conception d’Au-delà des Échos, le nouveau spectacle produit par Guy Laliberté, un univers immersif mariant musique, lasers, projections 360, effets spéciaux atmosphériques et éclairages spectaculaires. Gabriel fait donc régulièrement la navette entre Montréal et Los Angeles où il réside présentement afin de développer de nouveaux projets.