Un festival pour Épicurieux !

jeansoulardLe premier Food Film Festival à prendre l’affiche au Québec se tiendra dans Charlevoix les 3, 4 et 5 novembre prochain. Prendre l’affiche ? Un festival ? Normal quand le cinéma devient prétexte pour voyager au pays des saveurs.

Quoi de mieux que l’automne pour parler cinéma et gastronomie. Initié par le chef Jean Soulard et la productrice Lucie Tremblay, CUISINE, CINÉMA & CONFIDENCES touille à merveille ces deux ingrédients. Un rendez-vous que les épicurieux de nature ne voudront pas manquer.  

Cuisine, Cinéma et Confidences, c’est quoi ? Trois jours de dégustations, de découvertes et d’échanges avec de nombreux cinéastes et chefs invités. Au programme, des chefs réputés offriront des ateliers de cuisine en plus de concocter des repas inspirés des films à l’affiche, ceux-ci judicieusement sélectionnés pour leur rapport avec le thème de la gastronomie. Ainsi, inspirés du film Le Festin de Babette - entre autres -  quatre des chefs invités proposeront leur vision du mot festin dans un repas gastronomique haute voltige à ne pas manquer. Et qui sont-ils ces chefs ? Pas n’importe qui: Thierry Ferré (Le Mouton Noir), Marie-Chantal Lepage (Musée national des beaux-arts du Québec),  Eric Lessard (Le Saint-Amour) et Frédéric Plante (La Tanière) de Québec.

Comme porte-parole, le festival est allé chercher the best: le comédien-acteur-animateur-épicurien, nul autre que Christian Bégin. Comme il le dit lui-même « quelle belle façon pour moi d’admirer Charlevoix autrement que par ma fenêtre de Kamouraska ». C’est bien connu, l’homme adore manger autant que cuisiner. Pas étonnant de le retrouver parmi la bande d’épicurieux de cette première édition.

Reconnue à juste titre comme une destination gourmande incontournable au Québec, Charlevoix sera l’hôte de cette première édition dont la majorité des activités se tiendront à l’hôtel Germain Charlevoix ainsi qu’à Maison Mère Baie-Saint-Paul. Le festival s’adresse à tous les épicuriens de 7 à 77 ans…car le plaisir de manger n’a pas d’âge.

La programmation complète du festival est maintenant disponible. S’agit de cliquer ici.

Pstt! En tant que membre du comité aviseur, j’ai déjà faim et soif de découvertes !

Photo: Jean Soulard

Publié le : 2 septembre 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , , , , , | 0 commentaire »

Les plus belles courbes sont à Bromont

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À 45 minutes de Montréal, Bromont est la capitale du vélo de route et de montagne, du BMX et du cyclocross. Pour découvrir la beauté de ses plats, célébrer ses vallons verdoyants, grimper ses montagnes célestes et challenger son mollet sportif, c’est la meilleure adresse. Saviez-vous que c’est à Bromont que se trouve le seul vélodrome de calibre olympique au Québec ? Allez, enfourchez la bécane et venez apprivoiser des courbes à 42° sur une boucle de 250m de longueur.

En savoir plus ? Cliquez ici.

Article paru dans le magazine Découvertes, édition été 2017. 

Publié le : 21 juillet 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

Mielleuse aventure !

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Anne-Virginie Schmidt partage la passion du miel avec son amoureux pour qui elle quitte la vie urbaine à l’âge de 24 ans.  Seize ans plus tard, leur amour n’a d’égal que le souci qu’ils mettent à prendre soin de leurs abeilles et à développer la culture du miel au Québec.

 L’aventure d’Anne-Virginie débute sous le signe de l’amitié. « J’habitais en ville. Anicet vivait à Ferme-Neuve. Je travaillais dans une tour et lui sur la ferme familiale. Notre rencontre fut celle de la modernité et de la rusticité », rigole Anne-Virginie. Voilà que la magie opère. Pour couronner cette rencontre épique, une série télé – La classe ouvrière -  en a fait des rocks stars de l’apiculture.

Modernité et rusticité Au nord de Mont-Tremblant,  Miels d’Anicet possède plus de 1 200 ruches. C’est sur leur ferme écoresponsable des Hautes-Laurentides que les deux complices mettent à profit l’enseignement des parents d’Anicet, apiculteurs de métier.  Anne-Virginie voit au développement de la marque pendant que son homme poursuit sa spécialisation en élevage de reines. Saviez-vous que seulement 1% des apiculteurs dans le monde sont aussi éleveurs de reines abeilles ?

Leur expertise unique est aujourd’hui reconnue à travers le monde y compris auprès des jeunes chefs qui utilisent leurs produits en cuisine. « Nous avons su profiter du savoir-faire familial et notre discours porteur a fait le reste ». Aujourd’hui, ces fous des abeilles emploient plus de trente employés, produisent du miel et le transforment. « On a même une ligne de produits pour le corps ».

Et si le Québec n’était pas qu’une affaire de sirop d’érable ? Fiers représentants de l’avancée du Québec en matière de miel, le couple pollinise le monde de leur savoir en participant régulièrement à d’importants congrès d’apiculteurs à travers le monde. Prochain départ ? La Tunisie.

www.mielsdanicet.com

Cet article a été publié sur le blogue de Univers de Couleurs Beauti-Tone (Home Hardware), le 20 juin 2017, section Coup de coeur des gens d’ici.

 

Publié le : 21 juin 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

Moi, le golf et Jérome Ferrer

IMG_4732  FullSizeRender FullSizeRender-1IMG_4739J’habite près de Bromont. Je ne suis pas une joueuse de golf et non, je ne connaissais pas le Club Royal Bromont jusqu’à ce que le Gault et Millau m’envoie en « mission » à la table du Cellier du Roi, le resto gastronomique signé Jérome Ferrer. C’est face au 18e trou et devant la belle verte du mont Shefford que j’ai dégusté un grand pan de ciel bleu.

Le chef Jérome Ferrer n’a plus besoin de présentation. À la tête du Groupe Europea – qui compte aujourd’hui pas moins de 15 restaurants – Jérome Ferrer est en train de se bâtir un petit empire culinaire partout au Québec. Il vient d’ailleurs de lancer une « chaîne » de casse-croute (Jerry Ferrer) qui se veut une véritable « évasion gourmande typiquement québécoise » dans une ambiance quelque peu rockabilly. Mais restons dans la gastronomie pure et dure et voyons un peu ce que le chef avait à offrir lors de mon passage récent au Cellier du Roi.

D’entrée de jeu, une petite précision s’impose: vous n’avez aucune chance (ou presque) de croiser le grand chef. Il ne vient qu’une fois par année (c’était la veille!) pour s’assurer que les menus signature qu’il a concoctés « tiennent la route ». Attablés dans la véranda, nous avons eu droit à un véritable voyage gastronomique au pays des saveurs.

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Publié le : 19 juin 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , | 0 commentaire »

8e édition: Le Festif reprend le large

festifOn nous avait habitués aux pianos sur le trottoir, aux spectacles intimes au bout du quai, dans un dépanneur, sur le toit d’un gite ou en bordure de rivière. Pour sa 8e édition, la gang du Festif a repoussé ses propres limites en élaborant une programmation de feu. Du 20 au 23 juillet, c’est à Baie-Saint-Paul que ça se passe !

Moi j’aime ça Le Festif. Et je ne suis pas la seule. Chaque été, 35 000 personnes convergent vers Baie-Saint-Paul pour profiter d’un village habité par la musique.

La Baie-Saint-Paul. Déjà, le nom de ce sympathique village de Charlevoix situé le long du Saint-Laurent fait rêver. À une heure de Québec, c’est là que les fondateurs du Cirque du Soleil se rassemblaient pour réinventer le monde et repousser les limites du possible. C’était à la fin des années 70. Quarante ans plus tard, Clément Turgeon et sa gang d’allumés sont portés par la même fougue : celle de réinventer la façon de faire des festivals. 

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Publié le : 12 avril 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , | 0 commentaire »

Père & Filles: coup de chapeau !

Bravo à Cassis Monna & Filles de l’Ile d’Orléans qui s’est mérité les honneurs au dernier gala des Fidéides 2017 en remportant un prix grandement convoité dans la catégorie « Commerce de détail  » et surtout, « Petite entreprise de l’année ». Pour avoir visité le site de nombreuses fois et écrit plusieurs articles sur cette famille inspirante de l’Ile – Catherine, Anne et leur père Bernard – je confirme que cette adresse gourmande est un incontournable. Non seulement leurs produits sont divins mais l’endroit est idyllique avec vue imprenable sur le Saint-Laurent et les montagnes de la Côte de Beaupré. On aimera aller flâner sur les 16 hectares d’un domaine où l’on produit chaque année plus de 50 000 bouteilles d’alcool fin. On mange sur place en profitant du décor à la fois bucolique et contemporain de La Monnaguette où prendre l’apéro sur la terrasse ensoleillée – essayez la sangria au cassis  – est un pur ravissement pour le palais autant que les yeux. Les Monna sont la 5e génération de liquoristes à nous initier au goût distinctif du cassis par le biais de mille et un produits fins. Même la crémerie possède sa propre recette de « molle » artisanale cassis et vanille. Un incontournable cet été !

Publié le : 17 mars 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , | 0 commentaire »

tourisme lanaudiere

Encore une fois, j’ai eu la chance de prêter ma plume à Tourisme Lanaudière. Jetez un oeil sur ma plus récente réalisation web.  J’ai appris plein de choses en écrivant le site: j’ai découvert entre autres que Lanaudière possédait 4 800 km de sentiers balisés de motoneige, 500 km de sentiers de raquette, 9 parcs nationaux et régionaux, la plus longue patinoire sur rivière au Québec et trois montagnes parmi les quatre plus longs dénivelés au nord de Montréal où l’on peut aussi glisser sur tube à plus de 100 km à l’heure. Le saviez-vous ? Bonne route !

Publié le : 10 mars 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , | 0 commentaire »

On se tire ?

rage derable

C’est le temps des sucres et tous les becs sucrés sont à l’affut des meilleures offres. Le magazine 1608 a dressé pour vous la liste des cabanes urbaines les plus hot à Québec, à découvrir ce printemps ! Suivez-moi.

Publié le : 10 mars 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: | 0 commentaire »

Le bonheur à la une

Christine Michaud

On la connaît comme animatrice mais peu de gens savent que Christine Michaud est aussi une conférencière et une auteur prolifique. Depuis 10 ans, cette insulaire de l’Ile d’Orléans s’intéresse à la science du bonheur. Pour l’élève de de Tal Ben Shahar – grand professeur de Harvard – qui vient de publier son plus récent livre « Mon projet bonheur », le bonheur est à la portée de chacun. Envie de suivre ses conseils? Le magazine 1608 (et moi) s’est penché sur la question.  À lire ici.

 

Publié le : 10 mars 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , | 0 commentaire »

La luge ou la glisse réinventée

lugeJouer fessier ? Oubliez ça. Au Massif de Charlevoix, la glisse est une activité qui se pratique en luge, à 60 km à l’heure sur 7,5 kilomètres de piste descendant en méandres jusqu’au fleuve. Ne cherchez plus : c’est l’activité la plus rassembleuse qui soit ! 

 Il y a longtemps qu’on voulait s’offrir un trip de gang dans Charlevoix. Avec les parents, quelques cousins et nos enfants, on a entassé trois générations de Laberge dans trois véhicules avant de prendre la direction des montagnes. À une heure de Québec – près de quatre si vous venez de Montréal – c’est là que le gros fun blanc a commencé.

À destination, on a posé bagage dans un chalet loué où l’espace est au rendez-vous, dehors comme dedans. Entasser douze personnes dans le même endroit sans se piler sur les pieds ? Plutôt facile aux Sommets Charlevoix.  Ce qui nous a attiré du Massif ? D’abord la neige. Ici, ça tombe à plein ciel de façon spectaculaire. Ce qui fait que pour le ski, c’est le paradis. Comme c’est pas tout le monde dans la famille qui a les talents de Jean-Luc Brassard, on a opté pour une activité de groupe qui a fait l’unanimité : la luge. Nos réservations faites depuis longtemps, arrive enfin le jour J.

Ludique et hallucinant ! L’aventure commence au chalet du sommet, dans la chenillette où prennent place les participants. L’ambiance est déjà des plus fébriles. Ça rigole fort, quoique les moins aventureux rient jaune un peu. En arrivant au sommet de la piste de luge – où la vue est à couper le souffle –  ils seront toutefois sécurisés par des moniteurs chevronnés qui expliquent à la fois quoi faire et comment faire pour que le plaisir soit au rendez-vous. Et du plaisir, on n’en avait pas anticipé autant.

Après les instructions de base, nous voilà prêts à descendre. Ça commence lentement…on sent bien que la plupart ne sont pas encore prêts à lever le pied tout à fait. On se toise du regard, on prend un peu de vitesse et voilà qu’on se lâche, profitant de chaque méandre pour glousser de plaisir. À mi-chemin, on s’arrête le temps de reprendre son souffle – d’avoir trop ri  – et profiter d’un bon chocolat chaud avant la deuxième partie de la virée qui mène au chalet de la base, quelques kilomètres plus bas, le fleuve droit devant.

Nous voilà repartis de plus belle. On sent que ça va plus vite car on est maintenant plus confiants. On tire des balles de neige à ceux qui dépassent sur la droite, on zigzague un peu pour atténuer la vitesse pendant que certains – moins attentifs ou plus téméraires -  finissent tête première dans les ballots de foin. Si on a aimé ça ? Après deux heures, on avait qu’une envie : recommencer ! Une chose est sûre, cette journée-là est gravée dans la mémoire collective des Laberge pour toujours.

 - publié sur le blogue des Sommets Charlevoix.

Publié le : 11 février 2017 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »