La tournée des pourvoiries

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Au Québec, plus de 340 pourvoiries offrent une prestation de services à des années lumiè­­re de l’image altérée du shack au bord de l’eau, une chaloupe amarrée au bout du quai. Au-delà de la chasse et de la pêche, les pourvoiries du Québec sont devenues de véritables destinations vacan­ces où l’offre d’activités est aussi diversifiée qu’il y a d’écosystèmes, et ce, dans 17 régions du Québec. Et si on faisait la tournée? C’est ce que je vous propose dans l’édition du 25 mars du journal Le Soleil (tournée Est-Ouest-Nord) et dans une publication à venir (Sud et Centre du Québec), en avril.

La tournée commence d’Est en Ouest ! À lire ici.

Publié le : 28 mars 2023 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , | 0 commentaire »

La petite histoire

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La pêche ! La pêche ! Combien d’histoires avez-vous entendu en vous demandant si elles étaient vraies ou inventées de toutes pièces ? Pour tout savoir de l’histoire de la pêche d’hier à aujourd’hui, plongez dans le nouveau Guide des pourvoiries publié par la Fédération des pourvoiries du Québec. L’histoire est fabuleuse. J’ai eu le plaisir d’écrire le cahier historique de 31 pages encarté dans le guide 2020. Vous en voulez un extrait ?

Mondanités au fond des bois

En Haute-Mauricie, la compagnie de chemin de fer Québec-Lac Saint-Jean a mis la table à l’établissement de clubs de chasse et pêche en acquérant notamment le lac des Grandes-Iles, un territoire exclusif devenu aujourd’hui le Lac-Édouard. Dès 1886, la gare y accueille de riches sportifs américains attirés par l’abondance de truites mouchetées pesant jusqu’à 10 livres.

Rapidement, les clubs privés – comme le Laurentide House, le Paradise Fin and Feather Club devenu le Lake Edward Fish and Game Club -  se dotent de chalets équipés de génératrices, glacières, bateaux à moteurs et meubles de luxe. Au fond des bois, les mondanités se poursuivent.  Au thé de 16 h, la dame du lac - madame Hoffman – reçoit les familles Kruger, Stern, Rockfeller et Ziegfeld. Il faut voir leurs résidences estivales. Dans le village Ziegfeld, propriété du producteur de cinéma muet, cinq chalets avec électricité logent valets, cuisiniers, massothérapeute, infirmière et médecin personnel. Dans le chalet particulier de madame Ziegfeld (l’actrice Billie Birk), les draps de satin sont lavés et repassés chaque jour pendant que monsieur Ziegfeld s’amuse à importer des ouaouarons dont les cuisses délecteront les invités au diner. Dès 1920, on se promène au village dans une voiture Ford venue par train des États-Unis.

Publié le : 14 janvier 2020 | Auteur: | Catégories : Éditorial | Tags: , , , , , , , | 0 commentaire »